DESTITUTION DES BUREAUX DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET DU SÉNAT : KAMHERE ET SAMA S’AUTO-ENSORCELLENT?
La rentrée parlementaire du 15 septembre 2025 s’annonce très mouvementée. Depuis quelque temps, la rumeur d’une pétition visant la destitution des bureaux des deux chambres du Parlement ne cesse d’enflammer les débats.
Interrogé par Jeune Afrique, l’un des députés initiateurs a confirmé l’existence de cette démarche, affirmant qu’elle aurait déjà recueilli une centaine de signatures.
Pendant ce temps, des proches et militants des Présidents des deux chambres orchestrent un véritable lynchage médiatique contre
Me Guy Loando Mboyo, Ministre d’État en charge des Relations avec le Parlement, l’accusant à tort d’être le commanditaire de ces initiatives parlementaires.
QUI EST GUY LOANDO POUR DÉCIDER DU DÉPART DES PRÉSIDENTS DES INSTITUTIONS ?
Désigné par le Chef de l’État pour assurer la coordination entre le Gouvernement et le Parlement, Guy Loando Mboyo n’est ni député, ni sénateur : ses mandats ont été cédés à ses suppléants dans les deux chambres.
Quel intérêt aurait-il à vouloir déstabiliser les bureaux ? Et quel pouvoir aurait-il pour faire partir des animateurs placés par le Président de la République lui-même ?
Visiblement dépassés par la dynamique interne des deux chambres, les camps Kamerhé et Sama préfèrent chercher des « sorciers » ailleurs au lieu d’identifier les causes profondes du malaise au sein du Parlement.
Guy Loando n’est pas le problème, il fait son travail.
À la tête d’un ministère stratégique, le Ministre d’État est censé dialoguer avec tous les députés et sénateurs, surtout à l’aube d’une rentrée parlementaire cruciale. Rencontrer les élus du peuple n’est ni péché, ni conspiration, c’est une démarche ponctuelle qui rentre dans ses attributions.
D’ailleurs, les Présidents des deux chambres ont été reçus par le Président Félix-Antoine Tshisekedi, qui leur a demandé explicitement de collaborer étroitement avec le Ministre des Relations avec le Parlement pour conduire les réformes nécessaires.
Un message à peine voilé : il est temps d’arrêter la diabolisation, de reconnaître Guy Loando comme la plaque tournante institutionnelle, l’œil du Chef de l’État pour la stabilité institutionnelle.
N’est-ce pas qu’un adage dit : <<chacun moissonera ce qu’il aura semé>>?
Chacun portera sa propre croix.
Joseph Bayoko Lokondo via equateurnews












