Dans un communiqué publié le 30 octobre 2025 à Bukavu, le Mouvement Citoyen EKOKI a vigoureusement condamné la décision du ministère de l’Intérieur suspendant les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) et de l’Alliance des Travailleurs pour la Démocratie (ATD), deux formations politiques membres du Front Commun pour le Congo (FCC).
Le mouvement qualifie cette décision d’arbitraire, sélective et sans fondement légal, affirmant qu’elle viole clairement l’article 6 de la Constitution, qui garantit à tout parti politique le droit d’exercer librement ses activités sur l’ensemble du territoire national.
Dans son message, EKOKI dénonce une dérive autoritaire du régime en place, qu’il accuse d’utiliser les institutions de l’État pour museler l’opposition, affaiblir l’équilibre démocratique et instaurer une nouvelle forme de dictature rampante. Le mouvement déplore que le pouvoir en place s’attaque à ses adversaires politiques plutôt que de répondre aux vrais défis du pays, tels que l’insécurité, la pauvreté et le chômage.
Trois revendications clés sont formulées :
1. La condamnation ferme de cette suspension illégale ;
2. L’exigence de sa levée immédiate et inconditionnelle ;
3. L’appel à la mobilisation des forces vives, des organisations de la société civile et de la communauté internationale.
EKOKI prévient que la démocratie congolaise est en danger et ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de la peur et de l’intolérance politique.
Rédaction — equateurnews.cd












