Le 8 août 2025, l’Université de Mbandaka a été le théâtre d’une célébration vibrante à l’occasion de la Journée Internationale des Peuples Autochtones, organisée par Greenpeace. Sous le thème « Reconnaître, protéger les droits des peuples autochtones : une voie vers la sécurité et la souveraineté alimentaire », cet événement a réuni un large éventail de participants, y compris le directeur de Greenpeace, ses membres, le recteur de l’Université, le ministre provincial de l’environnement, ainsi que la mère de ville adjointe. De nombreux étudiants et représentants des peuples autochtones ont également pris part à cette journée significative.
Dans son discours marquant, le directeur de Greenpeace a lancé un appel fort aux dirigeants. « les fonds qui résident dans le mécanisme forestier doivent passer directement aux communautés et qu’on puisse réguler le secteur de la forêt comme le secteur de la mine pour que la gouvernance locale soit installée et que les peuples autochtones et les communautés accèdent directement aux fonds non seulement public mais aussi les fonds qui viennent des partenaires techniques et financiers » a-t-il déclaré.
Le point focal du REPALEF a également pris la parole pour rappeler l’importance du décret-loi 030 du 12 février 2022, qui porte sur la protection et la promotion des droits des peuples autochtones pygmées en République Démocratique du Congo. Il a affirmé : « C’est une journée pour rappeler au monde que nous existons, que nous résistons et que nous contribuons à la préservation des ressources naturelles de notre pays. »
La célébration s’est clôturée par une série de danses traditionnelles exécutées par les peuples autochtones, symbolisant leur culture riche et leur résilience face aux défis qu’ils rencontrent.
Cette journée internationale rappelle l’importance vitale des peuples autochtones dans la préservation des ressources naturelles et souligne la nécessité d’une action collective pour assurer leurs droits et leur sécurité alimentaire.
Joël BOTEFELI/Équateurnews












