La tension monte à l’Université de Mbandaka (UNIMBA). Le collectif des enseignants permanents de l’institution a publié un communiqué de presse annonçant une série de mesures drastiques pour exiger le respect de leurs droits et de meilleures conditions de travail. Après une réunion tenue le 12 août 2025 avec le recteur de l’université, les enseignants permanents disent avoir constaté avec amertume le refus du Comité de gestion de répondre favorablement à leurs revendications. Face à cette situation, ils ont décidé de passer à l’action.
Deux décisions majeures ont été annoncées : la rétention totale et immédiate des cotes et résultats d’examens jusqu’à satisfaction complète de leurs revendications, ainsi que le boycott de toutes les activités académiques, notamment les soutenances, délibérations et jurys.
Parmi leurs principales exigences figurent le paiement de la prime locale de transport conformément au budget 2024-2025, la transparence budgétaire et le respect de la note circulaire ministérielle régissant les finances publiques dans les établissements supérieurs, ainsi que le paiement des heures supplémentaires à tous les enseignants ayant assuré leurs charges horaires, conformément à la législation en vigueur. Pour appuyer leurs revendications, le collectif se réfère notamment à la Loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques et à la Loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’État.
Cette décision de rétention des cotes et de boycott académique risque d’impacter fortement le calendrier universitaire et la validation des résultats des étudiants. Les enseignants affirment rester fermes tant que leurs demandes ne seront pas satisfaites.
Agnelle Mola












